ENCORE UN POEME:
de André Theuriet ( 1833-1907)
La ferme.
Dans la plaine onduleuse et nue,
Sous les brumes d'un soir d'hiver,
La ferme isolée est perdue
Ainsi qu'un îlot dans la mer.
A peine un fil bleu de fumée
Au piéton la montre de loin,
Quand,dans sa course accoutumée,
Du bois noir il tourne le coin;
Et,le soir,la rougeur de l'âtre,
A travers la vitre qui luit
A peine, la désigne au pâtre
Poussant son troupeau dans la nuit.
Parmi la bruine et le givre,
Elle dort d'un profond sommeil:
Mais en Mars on la voit revivre
Aux tiédeurs du premier soleil.
MF
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